1610 Bussières 71960
les dixmes qui se levent et perceoivent sur la paroisse de Bussieres
Arret du parlement de 1610
Concernant les dixmes … entre les manants et habitants de Bussières, …lle Caroyot, jean fromentin, jean volon appelants de trois sentences de macon et d'autre sentence de villefranche et les doyen, chanoines et chapitre st vincent de mâcon veu par la cour en la chambre des Enquêtes l'arrêt du 21e janvier 1607 par lequel et … arrêts du 12e juillet et 6 septembre 1608 autre arrêt du 6 e fevrier 1609, autre arret du 4e decembre dernier tous consideré et la cours met hors de couds et de proces les parties sans depens et faisant droit tant sur les appellations du 27 aoust que sur les procés evoqués a mis et met lesdit appellations au neant sans amande et ce faisant ayant egard aux offres des habitants de Bussieres ordonne que les dixmes qui se levent et perceoivent sur la paroisse et territoire de Bussieres seront payées par lesdits habitants pour les grains a raison de treize gerbes l'une qui sera levée sur le champ et pour les vins a raison de vingtuniéme beune l'une qui sera prise de chaque piéce de vigne, et pour les legumes et chanvre de trente poignée l'une qui sera payée par les habitants dudit lieu en leurs maisons ou grenier loyaulement et sans fraude, condamne lesdits doyen chanoines et chapitre aux depens de ses appellations et procés evoqués, la taxe des adjugés aladite cour reprise prononcé le 23 janvier 1610, collation faite signé par le propre original etant en parchemin Gaillard Chevillard de collation Sanrey notaire royal … collaoné Galopin notaire royal, Verset notaire royal
Jay copié le present arret sur une copie dicelui que ma prêté Messire le curé de Milly, en 1773 les Messieurs de Saint Vincent le firent signifier en la porte de l'eglise, en 1774 il le firent signifier a Jean Dumont, fermier du seigneur de Pierreclos qui le protégeoit en 1775 ledit arret dut signifier pour refus de la disme des chapons non mouchés a françois lachaize tonnelier au bour du grand bussieres, a maître dufour notaire a clermin, a maître leclerc notaire à tramayes forins de cette paroisse lesdits messieurs de st vincent, pour suite et diligence de Maître farraud leurs procureurs ont obtenu jugement contre ledit dumont qui ordonne que preuve sera faite du contenu en la demande du chapitre, les choses en sont la jen notterai le succes Bussieres ce 10e avril 1773
Texte extrait des registres Paroissiaux .Inscrit fin 1727.
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1620 Saint-Usuge 71500 Phénomène céleste
Le premier jour du mois d'août mille six cent vingt, après la seule messe, on vit une planète tomber du ciel, en forme de feu, du côté de Sollez Musson, qui dura bien environ un bon quart d'heure.
Dieu veuille qu'il nous protège du bien, en foi de quoi ce je, vicaire ai signé.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
1678 Milly 71960
la foudre tomba sur le clochier jetta a terre le poulet qui estoit dessus
Le vingtunieme juin mil six cents septante huict … après midy la foudre tomba sur le clochier de la parroisse de Milly jetta a terre la croix et le poulet qui estoit dessus … a l'eglise tua son garçon agé de huict ans et en bruslant trois autres garçons.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1684 Bussières 71960
"...la vigne que jay fait plantée est toute de bon bourguignon"
Le 11 avril 1684 jay fait planter la terre en allant au grand bussyere qu'on nomme les champs ou il y en a six ouvrées outre la vigne qui est au dessoubs depandant tousjours du benefice, la vigne que jay fait plantée est toute de bon bourguignon provenant de Berzé la Ville, et il ma falu deux jours pour bien voir planter ses six ouvrées, a chaque jours jy ay eu 8 hommes qui ont tous travaillés fidellement en ma presence si bien que sest 16 personnes que jay employées en deux jours Dieu veuille avoir leurs ames s… sont très catholiques, et la mienne aussy apres mon deceds, et prie très humblement messieurs les curés arrivant en ce benefice d'avoir memoire de moy dans leurs saints sacrifice jay assurement mis en estat les vignes dudit benefice comme leurs sera monstré
Buchet curé de Bussyere
Texte extrait des registres Paroissiaux .Inscrit fin 1727.
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1693 Bussières 71960
Brevet de don des biens du consistoire de Macon
Brevet de don des biens du consistoire de Macon
Aujourdhuy XIII du mois de Juilliet 1693. Le roy estant a Marly sur ce qui luy a esté representé que par son edit du mois de Decembre 1689 concernant entre autre chose la destination des biens qui appartenoint aux consistoire de ceux qui estoint de la P.R. il est porté que sa majesté en disposeoit ainsy quelle le jugeoit a propos pour ladvantage de la religion catholique, ou en faveur des pauvres sur les advis du Sieurs Archevesques, Evesques, Intendants, et commissaire departies en ses provinces, et ayant veu ceux dudit Sieurs Evesque de Macon et d… intendant en Bourgogne, et Bresse touchant l'usage qui pourroit etre fait des biens du consistoire de Mâcon qui se tenoit au lieu de la couppée de valeur denviron quattre cent vingt quattre lires de revenu. Sa majesté a acordé, et fait don desdits bien a l'hospital de Mâcon ensemble de ce qui en peut estre des revenus a condition de distribue chaque année cent cinquante livres a des pauvres nouveaux convertis de ladite ville de Mâcon, suivant les ordres dudit Saint Evesque, de donnée aussy annuellement cinquante livres a la fabrique de la paroisse du lieu de Bussyere pour estre employés aux reparation de leglise, et de payer et aquitie les dettes, et charges qui peuvent estre sur lesdits biens Mayant sa Maiesté pour tesmoignage de sa volonté commandé den expedie le present brevet quelle a voulu signer de sa main, et estre contresignée par moy conseiller secretaire d'etat et de ses commandements et finances je soubsigné pretre curé de Bussyere avoir extrait fidellement susdit brevet par lordre de Monseigneur Delamartine conseiller au siege et presidial de Macon subdelegué de Monseigneur D'argouge intendant en Bourgogne pour servir et valoir au proffit de ladite parroisse qui priera dieu pour sa majesté tres chrestienne a Bussyere ce 5 Aoust 1693
Buchet curé de Bussyere
Monitum pour mes sucsesseur pour qu'ils fassent leurs conditions meilleures que moy pour leur benefice de Bussyere
Texte extrait des registres Paroissiaux .Inscrit fin 1727.
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1709 Colombier en Brionnais 71800
"...que la cinquième partie du peuple et même davantage mourut de faim."
Dans l'année 1709, le fort de l'hyvert se prit la veille des Roys, le 5 janvier, par une rigoureuse, et épouvantable bize, et par une cruelle gelée qui dura le reste du mois et davantage : le froid fut si rude et si terrible, que les noyers et les châtaigniers, les cerisiers et quantité d'autres arbres moururent ; mais le plus grand mal fut que les froments et les seigles gelèrent en terre et se perdirent entièrement, ce qui causa cette chère année et cette chèreté de grains qui n'a guère de semblables,
Car la famine fut si grande que l'on fut contraint de manger pendant longtemps du pain de fougère et de gland, et que la cinquième partie du peuple et même davantage mourut de faim, surtout les petits enfants. Enfin on ne peut se ressouvenir d'un si triste temps que l'on ne tremble et que les cheveux ne se hérissent, surtout quand l'on se remet devant les yeux comme la faim avoit défiguré le visage des pauvres et même quantité de personnes commodes et aisées qui par malheur ne se trouvèrent point de grain, ceux qui souffraient la faim étoient noirs, hideux et épouvantables et jettoient des cris qui faisoient compassion, même souvent ils retomboient morts, marchants par les chemins ; le froment vallu jusqu'à 10 livres le boisseau, le seigle 7 livres 10 sols et le vin se trouva si rare que le meilleur marché étoit de 100 livres la botte ; les meilleures maisons n'avoient que du cidre pour leur boisson et qu'il y eut des prêtres qui furent contraints de s'abstenir de dire la messe faute de vin.
Dans la commune de Colombier, ou il n'y a guère que 200 communiants ou environ, on y fit depuis Pâques jusqu'à la Saint Martin 72 enterrements, les deux tiers d'enfants.
Texte extrait de " La Clayette et son canton " .
Texte déposé par Roland Forgeat .
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1709 Saint Romain sous Versigny 71420 Disette et météorologie
"Le quatre janvier 1709 commença une gelée qui étonnera tous les siècles suivants.
Dans la première nuit tout fut gelé jusqu'au plus grosses rivières sur lesquelles
on marchois avec autant d'assurance que la terre la plus ferme, elle dura trois semaines.
IL en vint une autre 8 à 10 jours après qui quoyque moins (?), ruina tous les bleds sur la fin de mars
et au commencement d'avril que commencent à écloire les bleds, il ne se trouva pas dans les champ qui
paroissoient être tous normalement labourés, la cherté des bleds qui commença un peu auparavant fut
extrème en ce tems las le bled fut jusqu'à 9 et dix livres la mesure ces pays cy furent dépeuplés et
ceux qui restèrent moururent presque tous de faim. La terre fachée de ne rien produire par tou en
l'abondance fut si grande qu'elle mit fin a la cherté sur la fin de juillet de la même année.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Georges Stawski.
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1712 Milly 71960
Je soussigne luy permets de faire l'office de sage femme..
Le quatorzieme aoûst 1712 après les rapport que m'ont fait Jeanne DUFOUX, Marguerite CORSIN, Jeanne DUSAULZE, Jeanne CHAMBARD et BenoiteDU MONTCEAU par l'habilité de Benoite DESCASTES a elever un enfant naissant, et après l'examen quelle a subit, presence des dittes femme sur l'administration du baptesme, personne n'ayant rien temoigné contre ses vice et meurs, Je soussigne luy permets de faire l'office de sage femme en foy de quoy J'ay signé seul les autres n'ayant pu pour ne savoir enquis.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1721 Trambly 71520
bénédiction d'une croix.
Le onziesme 1721 a ete beniste une croix planté ver le ? de Mont Ravant et la ceremonie a ete faicte par moy avec la permission de Monseigneur de Mâcon
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1723 Charmoy 71710 ...la peste est cessée dans la Provence ou elle a fait tant de ravages
Graces à Dieu la peste est cessée dans la Provence ou elle a fait tant de ravages surtout à Marseille et à Toulon port de Mair, on en fut préservé dans ces pays ici, tout le royaume se mit en prières pour detourner ce flaux dont on fut affligé dans la Provence quelques années. Monseigneur de Castel Moron Eveque de Marseille se signala beaucoup par son zele aussi bien qu'un père Zacharie Capucin qui suivit partout la peste ou elle put s'étendre qui l'eut trois fois et en fut toujour gueri et le flaux cessé il revint dans sa province de Lyon d'ou il était.
Rey Curé de Charmoy.

Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Bernadette Tissot Girard.
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1725 Saint Romain sous Versigny 71420 Histoire de France et météorologie
" Cette année 1725 n'a été remarquable que par le mariage de Louis quinze
qui épousa sur la fin d'aout à fontaine Bleau la fille du Roy de Pologne qui
aussit été élevé sur le trône par le défunt Roy de france et qui en
descendit aussitot que son bienfaiteur eut été vaincu devant Moscou, cette
princesse aussi été épousée au nom du Roy à strasbourg par Mgr le duc
d'Orléans, le cardinal de Rohan evêque de cette ville en fit la ceremonie au
commencement du même mois Mgr d'Orléans regent du royaume après la mort de
Louis le grand, avait choisy pour être reine de france l'infante d'Espagne,
mais étant mort il y a deux ans Mgr le duc premier ministre avec son conseil
pour des raisons qui luy sont particulières renvoya en Espagne sur la fin
d'avril dernier cette infante et donna pour reine à la france la princesse
de Pologne, on a fait peu de réjouissance à l'occasion de ce mariage
parceque Mr de Duc a établi le cinquantième du revenu de tous les biens du
royaume en quoy quils puissent consister et ce pendant douze ans, ce qui
surcharge furieusement les peuples aulieu qu'ils s'atendoient qu'une paix de
si longue durée leur devoie aporter du soulagement.
Cette année 1725 a été
tres inconstante ou plutot tres constante en pluie, il tomba le 18 de
janvier et les deux jours suivant une grande abondance de neige qui fondit 5
ou 6 jours après par un vent de midy très chaud. Depuis ce tems là on ne vit
ny pluie ny neige et le tems fut extrémement sec jusqu'au vendredi saint qui
étoit le 30 de mars, ou il tomba et les deux jours suivants une neige qui
fondoit aussitot ce qui remi un peu les bleds que lon croiai presque perdu,
ils furent entierement rétabli par une pluie douce qui tomba sur la fin de
la semaine de Paque en toutes choses il y a un commancement, ces petites
pluies furent suivies de si abondante et de si fréquentes qu'il y a
longtems qu'on a eu une année si pluvieuse à permy les desbords des
rivières, il y en a eu deux qu'ont entierement noaïlles et les foins et les
regains ou les ont tout a fait poury le long des grandes rivières, on a eu
mille peines a receuillir les grain et il y a des grains de froment, et
surtout de semis qui on germés dans l'épie auparavant que d'avoir pu etre
coupées.
Le vin a été encor plus mal traité car au premier de septembre il
ny avoit pas encore une grume de raisin mariée, on avoit perdu partout
lespérance de vendanges lorsque le beau tems se pri le 8 de septembre et
dans pres de trois semaine ce qui donna aussi de jetter en terre a la hate
quelque semance qui reussit mieux que lon ne simaginoit mais le mauvais tems
ayant recommencé mit hors des gonts la pluspart des métayers qui n'ont
jamais pu achever leur semaille et de vendange à la St Denis malgrés que
l'on en eut les raisins nétoient pas a moitié murs mais ils pourrissoient,
et a quelque prix que ce fut il falloi les oter de la vigne, non pas sans
dificulté car a la toussaint on n'avoit pas encore finit dans quelques
endroits, et le vigneron de St Romain ne tira sa cuve qui n'étoit quère
pleine que le dixième de (?) tous les vignerons ne savent que faire de leurs
vins, on ne sauroit se resoudre a en boire. Leau dispute avec eux de la
force, ils sont si verts qua peine peut on dire que cest du vin et on les
trouve dautant plus mauvais que les vins de Viry étoient exellents quoy
qu'on aye asses mal semé, la mesure de bled mesure de toulon n'a pas exedé
vingt sept soltz, il se vent communement.
Nous fumes grelés le jeudy daprès la pentecote la grèle qui tomba étoit
grosse communement comme les noix confites sans en avoir le gout elle ne
passa pas le ruisseau qu'est au bas de St Romain à Bessy et au dela il
faisoit un très beau tems nous étions au milieu de la tempête pendant que
de ces cotes la on jouissoit du calme charmant, la grèle ne fit cependant
point de mal parce que Eole refuse son secour étant on luy sieu très bon
grey."
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Georges Stawski.
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1726 Serrières 71960
Autre croix, autre bénédiction.
Inscrit entre le 02/09/1726 & le 11/10/1726 :
Je soussigné curé de la paroisse de Trambly aie de la permission verbale de Monseigneur de Macon Benit le quatorzieme septembre le croix planté (d'aub) un grand chemain appellé laplace planche …. En presence de Josepht LAUGRAND, munié qui a faict le despence comme de Sieur Claude GUILLEMAIN (S), marchand & Jacque TARDI (S), marguillier les deux ont signés.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1726 Saint Romain sous Versigny 71420 Histoire de France, histoire locale et météorologie
"Nous commancames l'année dernière à faire quelques remarques sur certains
évenement de la même année nous avons lieu de croire que nos successeurs ne
seront pas faché de trouver dans ces registres du necessaire, de l'agreable
et de l'util et surtout de petites circonstances historique qui méprisées
par nos historiens modernes comme indignes d'êtres inserées dans les livres
que leurs font sues sang et eau pour dabiser au public parmy quelques unités
une infinité de mensonges, de flateries, de louanges et de blames suivant
qu'ils ont la cervelle bien ou mal tournée a legard des sujets dont ils
parlent ne laissent pas de divertir en instruisant et se delasser un esprit
fatigué d'avoir couru parmy les ronces et les épines sans moins pu cuillir
aucune rose, pas même des boutons.
L'année 1726 a été l'une des plus reglée qu'on ay eu depuis longtems, chaque
saison a fait dans son tems et ce qui est asses rare dans ces provinces ou
lon passe ordinairement d'un grand froid a une grande chaleur et d'une
grande chaleur a un grand froid le printems a été in veritable printems ou
la chaleur setant aussi insensiblement melée de petite pluies douces sans
aucunes gelées ny matinées fraiches a donné avec l'été et l'autonne tout ce
que lon pouvait attendre de la mauvaise disposition de l'année précédente.
Les deux diminutions du prix des espèces des mois de janvier et fevrier ont
fait disparaitre l'argent et ruinés le commerce qu'est l'ame d'un état. Mgr
le duc pour y remedier fi fabriquer en avril de nouvelles espèces dont il
mit les ecus a 5 ... et les louis d'or a 20.... mais n'ayant pas eu le (?)
qu'il attendoit de sa politique, il augmenta ceux cy de 4... et ceux la
d'une livre ce qui na pas repondu à ses bonnes intentions.
Dans le moi de juin le roy juges a propos de prendre luy même en main les
rennes de son état et relegua pour ses bons services Mgr le duc dans la
maison de Chantilly ou il est actuelement bien gardé, il fit faire par tous
son royaume des prières pour obtenir du souverain des Roix par
l'intercession de tous les sujets les graces necessaires pour les bien
gouverner. Salomon eu très bien fait de demander a dieu ou bien gouverner
les juifs la grace de faire son salut sa majesté la surpassé en ce genre de
sagesse.
Mgr de Moncley notre éveque s'avisa quelque jours avant le synode des
archiprêtres de faire imprimer des ordonnances grosses et massives qu'il
apella (synodalas) et qu'il distribua dans cette assemblée de 9 de may,
heureux ceux qui étoient bien montés, leurs chevaux avoient pliés sans doute
sous le poid d'un si pesant fardeau et ils auroient succombés. Les
archiprêtres de Beaune et de Nuits, se defian des leurs comme ils devoient
en sen retournants traverser les chaumes d'annenet eviterent la charge, ces
messieurs allarmerent tous les curés dans le synodes particulier qui la
renierent et déclarerent furieusement contre. Ces ordonnances nouvelles qui
obligent tous les curés à faire le prone et les cathechismes au moins tous
les 15 jours une fois, de n'avoir aucune servante qui n'eut 44 ans accomplis
sous peine de suspence encourue par ce seul fait, menacaient sous les nomes
peines de défendre la chasse et dobliger a porter la soutanne dans le lieu
de sa résidence, les archiprêtres de Beaune, Nuys, Chalon, Saulieu et
d'Arnay le duc en ont apellés comme d'abus le proces se poursuit a present a
Dijon nous voirons ce qu'il en sera.
La moisson a été fort mince quoyque les bled junes il est dommage que dans
ces pays ont sy pas semé beaucoup de semis.
Le 4 de juillet la grèle dans moins d'une demie heure acheva la récolte à
Toulon et a Perrecy, nous eumes icy une abondante pluie avec quelques grains
de grêle qui firent peu de mal.
Le curé de Rosier au commancement de ce mois fut tué par son cheval aupres
d'Etant en retournant d'Autun avec deux de ses amis qui sen revinrent
lentement crainte d'encourir le même sort.
La vendange n'a pas été meilleure que la moisson, les vins pas si bons que
lon en disit ils sont cependant fort chers, les plus petits en Bourgogne se
vendent 60... et se vendoient davantage sans la rareté de largent celuy de
St Romain s'est vendu 46... il est asses bon.
Il parut au mois de Novembre
un phenomene qui jetta la terreur dans l'ame des timides et donna lieu au
superstitieux de faire des raisonnements a perte de vue. Dans un tems clair
et serain il parut à l'entrée de la nuit comme une épaisse fumée qui couvoit
tous le septemtrion et au milieu il y avoi un gros globe noir et transparant
qui sembloit renfermer un brasier ardent d'ou selancoie de tous coté un feu
comme des fusées, mais plus gros qui en chemin se divisoit en plusieurs et
finissoit comme des étoiles volantes ce feu qui étoit continuel éclairoit la
terre comme la lune quant elle se lève dans son plein on a vu ce phénomène
dans tous les royaumes voisins qui dura presque toute la nuit.
On ne saura voir les bleds plus beaux qu'il sont on espere une récolte
abondante qui fait que malgré le peu qu'on en a receuilly il ne se vend que
20 sols, le commerce languit toujours."
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte de Georges Stawski.
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Observation : "Renseignement pris auprès de l'Observatoire de Meudon, ce
phénomène correspond à la grande aurore boréale de 1726, visible jusqu'à Cadix
au sud de l'Espagne et à Rome en Italie."
Pour information: d'autres annotations dans les BMS du Loir et Cher, du Loiret, de la Haute-Marne, de la Haute-Saône et de la Sarthe retracent ce phénomène
Vous pouvez prendre connaissance de ces textes dans les départements concernés.
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1726 Bussières 71960 le vin ceuilli en 1723 a été si commun et si mauvais...
Dans la même année le vin ceuilli en 1723 a été si commun et si mauvais que le prix des tonneaux et les frais de vendanges excedient de beaucoup celuy qu'on tiroit ce qui a rendu largent si rare en Maconnois que la plupart des habitans ont été contrains … leur biens et dêtre vignerons chez aux mêmes
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1727 Trambly 71520
ou pour une statue de Ste-Reine.
Le 23/05/1727 Jay benit la statue de Sainte Reine par la permission qui m'a esté donné par Monsieur LAUGRAND grand vicaire de Monseigneur de Macon et en présence de Messieurs les curés de Montagni & de Meulin et autre nombreuse compagny.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1727 Bussières 71960
...ces Messieurs du chapitre sont des ingrats.
Vous observeré Messieurs que j'ay jouy de la moystié des dismes de Bussyere lespace de 17 ans tant du bleds que du vin et lautre moytié estoit a Monsieur de Saint Vincent de Mascon, et outre cette moytié tant de bled, que de vin, le chapitre me donnoit encor a chaque feste Saint Martin delyver quarante livres par acte capitulaire entre Messieurs et Messire Jean Chasles mon predecesseur cet acte se pourra trouvé dans leurs livres au temps de Messieurs Demeaux, Despré, Morel et autres, voila tout lindice que je peut donné Buchet curé de Bussyere il n'y a que la vigne des clos dont je nay pu trouver le titre et ainsy ils me lont laissés par ma convention bien Messieurs mes sucesseurs votre revenu du benifice pour vous faire payer les 300tt ces Messieurs du chapitre sont des ingrats
Texte extrait des registres Paroissiaux .Inscrit fin 1727.
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1727 St- Vincent-Bragny 71430 "du bruit dans la fosse du deffuns..."
LAUDENOT Philibert, âge de 45 ans, lab. à Bragny.
En pres. de Mtre Louis DESCHAINTRES, curé de St Vincent, de Mtre Claude Guillaume, prieur de Bragny et Jean FOURRIER, diacre.
Nota : Ad Rej Memoriam
J'ay crus, mon cher lecteur, devoir laisser dans le présent registre, un estat de ce qui s'est passé dans l'enterrement du susdit Philibert LAUDENOT, où il est à remarquer que veritablement, il estoit homme de probité, bon chrestien, et bien instruit de sa religion.
L'on ne pouvoit luy reprocher autres choses sinon quelques promptitudes, surtout a l’égard de ses bestiaux, il avait quatre enfants bien instruits de la religion et seachans bien le catéchisme.
Le 15 septembre 1727, il tomba malade du flux de sang et dans le cour de la maladie, il a bien reçu tous les sacremens de pénitence, d'eucharistie, et d'extrème onction, le 25 septembre environ, la minuit, il mourut et le 26 environ les 6 heures du soir.
Le sous-signé fît faire la levée de son corps, et fut aporté en l’église, où il fut fait un service solennel, et après la cérémonie ordinaire, il fut porté dans le cimetière où on avoit fait la fosse.
Il y fut deposé en présence du sous-signé, du Sr. BERTHELLET, curé de Chassy et du dit Sr. FOURRIER, diacre audit lieu. Et après toute la cérémonie accomplie, s'estant retirés les soussignés, seoit survenu François TIXIER, pour lors marguillier, et qui avoit dit au soussigné curé, « Monsieur, il y a bien du bruiet dans la fosse du deffuns », et sur le chant le soussigné y estant allé, véritablement avoit entendu un grand bruiet comme si on frappoit du pied sur une planche de bois. Lequel bruiet avoit esté auparavant ouÿs, plusieurs fois, par Jean SAULNIER, François TIXIER, Blaise TOUILLON et Philibert GRONFFIER, qui l'avoint porté en terre.
Dans l’instant le soussigné fit relever la terre, pour donner air au cadavre, mais, comme il n'y avoit aucune apparence de vie, le soussigné, après avoir laisse un temps convenable la fosse ouverte, la fit recombler de la même terre.
Et en continuant après, le même bruiet continuat, et fut ouÿs de tous les assistans, ce qui obligeat le soussigné, de le faire derechef descouvrir et entièrement le sortir de la fosse, le fit porter â l'église, où il fut fait un second service solennel.
Et il fut exposé pendant la nuiet dans la dite église, où il fut enterré comme cy dessus est dit le 27 septembre 1727 à environ les 7 heures du matin, et après qu'il fut inhumé, l'on dit l'office des morts, et la messe solennelle.
Voila, mon cher lecteur, comme la chose s'est passe, et je l'escris véritablement mot a mot, laissant à un chacun d'en juger, pour moy je seay bien qu'il estoit bon chrestien, et homme de probité, et on assure tous ceux qui la présente liront, je ne le juge pas, par conséquent, criminel devant Dieu, n'y ne tire aucune conséquence de ce qui s'est passé audit enterrement, c'est à Dieu d'en juger.
Les jours et au que dessus 27e septembre 1727.
Texte extrait des registres Paroissiaux de St Vincent-Bragny (71)Année 1727, le 24 septembre..
Texte déposé par Dominique Notteghem.
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1736 Lugny-lès-Mâcon 71260
Bénédiction d'une croix.
"...une croix de pierre qu'il (le curé de LUGNY, PONCET) aurait fait ériger dans son cimetière par les soins et aux frais de Sr André MICHEL, habitant dudit LUGNY et de Jeanne GIROUD, sa femme. L'ayant trouvée fort décente et bien convenable à l'endroit où on l'aurait érigée....nous nous sommes transportés processionnellement avec toute la paroisse au lieu où la dite croix est érigée et avons fait la bénédiction...le jeudy vingt sixième janvier 1736, en présence de Gilles ROUSSEAU fabricien dudit LUGNY, de Sr Claude MARTENNE,aussi fabricien, qui se sont soussignés avec les dits sieurs PONCET, prêtre et curé de LUGNY, Clément GUILLEMIN, prêtre et curé de BURGY, Antoine DUCASSE" signatures de PONCET, GUILLEMIN, et l'archiprêtre, curé de VIRé, qui a procédé à la bénédiction.
NB : Les donnateurs n'ont pas de descendance (aucune naissance n'est survenue de 1722 à 1745 date du décès de Jeanne GIROUD. André MICHEL, veuf, se remarie et aura trois enfants, il décèdera en 1760. Le couple MICHEL-GIROUD voulait-il perpétuer son souvenir par cette croix?
Texte déposé par Bernard Vulcain.
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1729-1778 Pierreclos 71960 Bénédictions.
5/09/1729
A été bénite une cloche en ladite églize.
8/11/1741
Le huit novembre ont été bénites les deux cloches qui (déchiré) pour lusage de l'églize paroissialle de Pierreclos. Le parrain et la marraine de la grosse ont été Antoine Marie et Gabrielle de Pierreclos pour la seconde ont été Jean Baptiste et Catherine de Pierreclos fils et filles de Messire Gabriel de Pierreclos et Dame Antoinette Cosine CHARRIER
06/12/1741
Le six décembre mil sept cent quarante et un a été bénite une cloche par Messire JAMBON, curé de Masille. Le parrain Messire Guillaume CHARRIER de La Roche la marraine Antoinette CHARRIER dame de Pierreclos.
14/05/1744
A été bénite la croix de la Conbe.
17/10/1750
Le dix sept octobre mil sept cent cinquante ont été bénites deux cloches par moi curé de Pierreclos soussigné. La plus grosse du poid de huict cent en lhonneur et sous le vocable de Saint Antoine et Saint Martin la seconde du poid de cinq cent sous le vocable et en lhonneur de Saint Jean Baptiste et de Sainte Marie de Dieu. Le parrain et la marraine de la première ont été Messire Claude DAUPHIN, procureur du Roy en lélection de Mâcon et Dame Antoinette CHARRIER, Dame de Pierreclos, la seconde a eu pour parrain et marraine Jean MICHON écuyer seigneur de Pierreclos et Mademoiselle Marie de Pierreclos les assistants a la cérémonie Messire le curé de Serrières de Bussières le vicaire de Serrières et un père qui ont signés avec le Sieur curé de Pierreclos qui en a fait la bénédiction par commission.
17/06/0772
Le dix sept juini mil sept cens soixante et douze Monseigneur l'Evêque de Mâcon est venu porter et bénir la première pierre de l'église paroissialle de Pierreclaud.
31/05/1778
Le trente et un may mil sept cens soixante dix huit je soussigné certifie que l'église neuve de Pierreclaud a été bénite par Monseigneur l'Evêque DESROCHES, curé de Mâcon.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1736-1785 Bourgvilain 71630 Les événements dans la commune de 1736 à 1785
L'An 1736, nous Claude POINT l'Ainé, Jean LUCQUET et moi curé nous avons été à St Tenier Denis pour acheter des aises pour faire le lambrit de notre église. Nous en achetames 24 douzaines à 3 livres 8 sous la douzaine de Pierre BAIZIER et Pierre BOUCAUD marchands dudit St Tenier qu'ils nous ont vendu à Matour avec 8 biques au prix de 2 livres. Jay donné audit marchands 80 livres douze sous et aux bouviers qui ont été chercher les aises à Matour pour leurs dépends 9 livres (91 livres 12).
En 1738, nous avons donné le prix fait de lambris de nostre église. La délivrance a été fait à Monsieur CHERVET de Prissé au prix de cent cinquante livres plus donné 36 livres pour lachat d'une poutre chaine que pour le posser dans ladite églize ce qui fait en tout la somme de ....166 livres. Plus jay acheté pour ledit lambris des clous et crottes pour la somme de ....24 livres.
En 1739 nous avons donné le prix de 6 toizes de cadet pour le paret de ladite église avec la petite porte au prix de ...60 livres a Monsieur LAFARGE taillieur de pierres à Soloignie et la même année jay fait construire la chapelle du St Rosaire.
En 1740, j'ay donné le prix fait pour recouvrir toute l'églize à taille ouverte et le somme du cloché à Monsieur CHAMFROIS couvreur.
En 1741 nous avons acheté la lampe qui est devant le St Sacrement qui nous a couté 22 livres 10 sols. Pour ceux qui ont contribué à l'achad deladite lampe
Monsieur le Compte 3 livres
Jacques FOULLOUX, fils de Pierre 3 livres
Pierre LESCHERE 3 livres
Barbe MEUNIER 1 sol
Antoine FOULLOUX 6 sols
Le Meunier Rabot 4 sols
Marguerite CHAMBOS 2 sols
Antoine TRICHARD 5 sols
etc...
En 1743 j'ai fait refaire la chaire à prescher par Claude POINT, menuisier de ladite paroisse qui a couté de façon 34 livres.
En 1745 j'ai fait racomoder toutes les vitres de l'église. Donné 18 livres.
L'an 1746 j'ai fait faire le mure de mon jardin pour me garantir des eaux......
L'An 1761 Mme La Comtesse DELAUBE St JEAN a donné à nostre église la chasuble noire.
Prié par Monseigneur l'intendant j'ai fait pendant le mois de février 1774 le dénombrement de ma paroisse, j'ai trouvé 643 personnes, savoir 116 hommes ou veufs - 207 garçons grands ou petits - 201 filles grandes ou petites.
Le 12 du mois de décembre 1776, j'ai fait le dénombrement de ma paroisse. Il s'est trouvé 117 hommes, 117 femmes ou veuves, 72 grands garçons, 86 grandes filles qui font 392 communiants plus 140 petits garçons, 108 petites filles, 640 personnes.
Le 07/08/1785, j'ai béni la grosse cloche de Bourgvilain pesant 302 livres. Elle a été jetté en fonte le 28 juillet à 10 heures du soir à Mâcon par les sieurs BARRARDI qui ont ajouté 263 livres de métal. L'ancienne cloche ne pesant que 237 livres, ce qui fait en tout 302 livres. Les jougs ont été ferrés par Pierre CHEVAILLER, maréchal et marguiller dudit Bourgvilain. Le parrain a été Messire Jean Baptiste MICHON de Pierclos, seigneur du clocher de Bourgvilain, la marraine Demoiselle Antoinette Zozinne de Pierclos, sa fille. La bénéfiction s'est faite a Bourgvilain par moi curé soussigné en ladite paroisse, toutefois avec la permission de Monseigneur l'Evêque.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1740 Ozolles 71120
la récolte a été fort petite en plusieurs provinces.
L'année 1740, a etée un hyvert continuel, les gelées, les neiges au tems que le bled etoient en fleur ont emportés une partie de la récolte qui a été fort petite en plusieurs provinces, le pain a Paris a 8 sols la livre. Dans ce pays le froment s'est vendu 3 …5 sols, le seigle 55 sols. Les vignes et les raisins ont gelées avant que d'etre cueilli, ce qui a rendu le vin vieux tré cher en maconnois il s'y est vendu aux meilleur climats 184… le commun.
En cette année on a eslu un pape sous le nom de Benoit XIV de la famille des Lamgertini italien, l'empereur Charles VI est décédé cette année agé de 56 ans, ce qui donnera peut etre occasion de guerre.
Il a tonné au dit Noël.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Roland Forgeat .
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1743 Bussières 71960
dispense necessaire pour la réhabilitation d'un mariage.
En 1743 :
Henri Constance par la misericorde de dieu et par la grace du saint siege apostolique Evêque de Macon : sur ce qui nous a été remontré que Jean Beranger et Susanne Bruy vigneron de la paroisse de Bussière de notre diocèse auroint reçu la benediciton nuptiale en face de notre mere sainte eglise il y a environ huit ans, que depuis la célébration de leur mariage il se seroit decouvert un empechament dirimant entre eux au quatrième degré de consanguinité que ne vivants que de leur travaux journaliers, ils sont hors d'état de faire venir des bulles de cour de Rome ; ils nous auroint supplier de leur accorder la dispense necessaire pour la réhabilitation de leur mariage ; vu l'information faitte en conséquence par le Sieur curé de Bussieres par laquelle il nous paroit que l'exposé est véritable. Tout bien consideré nous avons pour la plus grande gloire de dieu dispensé et dispensons par ces presentes les dits Jean Beranger et Susanne Bruy de l'empechement dirimant qui entre eux au quatrième degré de consanguinité permettons au sieur curé de Bussiere de rehabiliter leur mariage sans nouvelles publication et déclarons legitimes ses enfants nays ou a naitre du susdit mariage pourvu qu'il n'y ait point q'autre empechement civil n'y canonique donné a Macon sous notre scel seing de notre vicaire general et le contre seing de notre secretaire le dix sept fevrier mil sept cent quarante trois
Delaporte vicaire general
Le 18/02/1743 :
Ce jourdhuy dix huictieme fevrier de l'an 1743 en vertu dune dispense accordé par Monseigneur le vicaire général de Monseigneur l'eveque de Mâcon en datte du dix septieme du present mois, signée Delaporte vicaire général … noble secretaire ; sur les degrés de parenté que lon a decouvert entre Jean Beranger fils de feu Jean Beranger vigneron de ladite paroisse de Bussière et de vivante Jeanne Boy y demeurant delle autorisé et Susanne Bruy fille de feu Pierre Bruy habitant dudit Bussière et de vivante Louise Guerin y demeurant delle autorisée ; lesquelles parties avoient demeuré quelques années ensemble et vecus en mary et femme de bonne foy, je leurs ai accordé la benediction nuptialle, leurs quatre enfants etant sous le drapeau, savoir, Philibert, Catherine, Marie et Anne Beranger pour réhabiliter leurs premier mariage en presence de Sieur Claude Joseph Pavailles fils marchand drapier a Mâcon, Pierre Piquant habitant a Bussiere, Pierre Beranger frere des parties et Vincent Combier vigneron audit lieu qui avec les parties on dit ne seavoir signer de ce enquis, exepté lesdit Sieur Pavallier et Piquant. Ladite dispense fus mentionnée a … attaché au present registre
Texte extrait des registres Paroissiaux.
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1748 Serrières 71960
Si vous cherchez l'ancien tabernacle de St-Vincent de Mâcon?
Ce jourd'hui 11 juin jour de Saint Barnabé a été posé et placé dans l'église de Serrières lantien tabernacle de l'église de Saint Vincent de Mâcon dont Messieurs les chanoines de Saint Vincent de la dite église ont fait présent à celle de Serrières à la sollicitation du Sieur curé et raccomodé par le Sieur CHARNY, maître sculteur.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1751 Vareille 71800
" Ce jourd'huy 25 février 1751, j'ay fais transplanter un jeune hormeau auprès de l'ancien en présence de
Mr Jean-Baptiste LORETON du Montet et de Claude MATHIEU et Benoit MATHIEU et de Claude GRIZARD et d'Antoine
VERCHERE et plusieurs autres. "
La Villette, Curé de Vareilles. (71)
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Gilles DUCARRE .
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Pendant la "guerre de Sept-Ans" 1756-1763 St Christophe en Brionnais 71800 La lutte de Mr de Busseul contre un "animal apocalyptique".
Antoine-Aléonor de Busseul, blessé encore une fois et ayant grand besoin de repos,
profita d'une accalmie de la guerre de Sept-Ans pour revenir chez lui à St-Christophe en passant par Autun.
Peu après avoir passé la frontière de sa province, la Bourgogne, laissant son carrosse, ses équipages continuer sur le "pavé du roi", il monta à cheval, suivit d'un seul serviteur, coupant à travers bois prit un raccourci impraticable aux voitures.
Arrivé à un carrefour, le capitaine du Royal Croate (par corruption le Royal Cravate) voit un attroupement singulier et s'informe. On lui répond qu'un loup enragé, causant les plus grands dommages, avait son repaire dans ce coin de forêt et en sortait toujours par cet endroit. On le guettait, il fallait absolument tuer cette bête dangereuse... Mais voilà... Quoique bien armés, quand le museau ou la queue apparaissaient... chacun était déjà loin.
L'aventure tenta le voyageur. Il se mit à la tête des nemrods d'occasion, postat son monde avec science et attendit. Ce ne fut pas long. Oeil en feu, gueule sanglante, le fauve sortit d'un fourré. Nos gens changeant la poudre de leurs escopettes en poudre d'escampette, détalèrent au plus vite laisant le valereux capitaine devant l'animal. Il ne perdit pas la tête; au moment où la bête furieuse se précipitait sur lui, enfonçant sa main dans sa grande gueule menaçante, il saisit la langue et teint ferme... Ce fut terrible, une lutte horible... La bête pour le coup réellement enragée, cherchait à se libérer, bondissait, tournait. Monsieur de Busseul, suivant les mouvements, bondissait, tournait également en une ronde infernale. Les paysans cependant se rapprochèrent, mais homme et loup étaient tellement collés l'un à l'autre qu'ils n'osaient tirer dans la crainte de tuer leur sauveteur, malgré les ordres que celui-ci leur criait. Enfin, son domestique, commis à la garde des chevaux, complétement affolés eux aussi, voyant le terrible danger courru par son maître les abandonna, rallia les moins poltrons de la bande chasseresse. A force de coups de pistolets et de piques, on parvint à tuer cet animal apocalyptique.
Monsieur de Busseul portait, heureusement, de gros gants fourrés très épaix; néanmoins la main droite avait quelques morsures. Le cas était grave. Sans se départir de son sang-froid, il prit son sabre et se coupa net , lui-même les deux doigts atteints.. C'est pour cette raison que, sur ses portraits, Antoine-Alénor est représenté la main droite glissée dans son gilet. On l'emmena en vitesse à Autun, les mires de l'endroit le soignèrent si bien que, sauf les doigts coupés, il ne garda aucule trace de cette aventure.
Madame de Genlis évoquant son aventure termine ainsi son récit : "Cette action fut mise dans toutes les gazettes; elle parut si merveilleuse qu'elle valut à Monsieur de Busseul la croix de Saint-Louis que lui envoya monsieur le Régent, seul exemple, je crois, de cette grâce pour une action de ce genre".
Texte extrait de "L'homme au loup" de Alain Forissier aux Editions Trévoux (1975).
Histoire relatée par Madame de Genlis, gouvernante des enfants du prince d'Orléans dit Philippe-Egalité.
Texte déposé par Michel Chevallier.
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1759 Trambly 71960
Une foire peut-être?
Note inscrite dans l'acte de décès du 15/10/1759 :
Commercon est tous les 3 ans à la paroisse de Trambly & 2 ans de suite à la paroisse de Dompierre
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1759 Trambly 71520
Un curé bien malade, mais fort consciencieux.
Je soussigne certifie que les baptemes mariages & enterremens dont les actes sont contenues dans les registres des années 1758 & 1759 jusqau 25 du mois d'aout de la presente année 1759 ont été fait par moi curé ou par autres curés comis par moi les maladies dont je suis atteins depuis très longtems ne m'ayant pas permis d'en passer les actes aussitôt après les avoir fait je l'ai declaré en présence de Philibert PARIGOT pretre vicaire a Matour & de Jean DESRAYAUX mon vicaire qui se sont soussigné avec moy je prie ceux qui deliveront ces actes d'y mettre cette authentique pour leur donner la force & la valeur qu'ils doivent avoir dans le besoin requis j'approuve cette declaration quoy que non ecrite de ma main à Trambly ce dix huit septembre mil sept cent cinquante neuf.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Inscrit entre le 10/08/1759 & le 26/08/1759 :
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1763 Milly 71960
Année 1763: la grêle ravage la région.
Le 26 juin dimanche matin a cinq heure il tomba de la grèle si grosses et en si grande quantité quelle ensevli bled et vin a Milly Sologny Berzé la Ville Berzé le Château partie de Saint Sorlin partie de Bussière tout Verzé Igé Saint Point Bourgvillin Partie Pierreclaux Azé Saint Gengout Satonnay Charbonniere Viré on compte plus de Vingt paroisse.
Le dimanche dix huit septembre 1763 jay benit la croix de bois erigée par Pierre DUCOTE habitant de Milly laquelle croix este sur le chemin tendant de Milly a Bourgvillin et de Bussière a Cluny proche la maison de mademoiselle la veuve OLIVIER le jardin de Monsieur DELAMARTINE ayant recu la permission de Messire LIGORGNE vicaire général.
Le deux decembre 1763 jay reccu de Maître BERURIER receveur et thresorier du chapitre de Saint Vincent de Mâcon la somme de vingt livres dont je luy ay passé quittance le même jour pour supplément de ma partion congrüe le terme etant echû depuis la Saint Michel je nay point trouvé le titre dans les papiers de la cure jay appris par lheritier de Messire FERNETRE mon predecesseur que Messieurs les chanoines de Saint Vincent doivent cette somme tous les ans aux curé de la paroisse de Milly et ils me lont payé exactement jusqu'apresent dememe qu'a mon predecesseur quoyqu'il n'avoit pas le titre cest la un nota que je fais pour mes sucesseurs a Milly les jours et an que dessus.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1764 Milly 71960
Année 1764: les vignes gelèrent dans toute la région.
Le 25 may 1764 Messire SIGORGNE Vicaire général a pris posession de leveche de Mâcon pour Messire MOREAU cy devant eveque de Vence qui est arrivé le 24 juillet 1764.
Le 4, 5 & 6 juin 1764 il fit si froid que les vignes qui se trouverent dans les collines proches les ruisseaux et les bois gelerent j'en ay vu a Chissé a Varenge on enavu de gelées a la Greffierre paroisse de Verzé et Saint Sorlain.
Le 17 novembre 1764 recu de Maître BERURIER 20 livres pour suplément de ma portion congrüe le terme echu de la Saint Michel.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1768 Milly 71960
Année 1768: après la grêle et l'orage le clocher a été racommodé.
Le mardy de la pentecote vingt quatre may 1768 il tomba de la grêle a Milly pendant une heure elle ne fit pas beaucoup de mal par cequelle tomboit sans orage avec beaucoup de pluye et elle etoit petite. Le tonnerre ou la foudre tomba sur le clocher renversa le poulet et la croix quil mit en plusieurs pieces defit le dessus de la flèche du clocher de la hauteur de cinq ou six pieds entra dans le clocher en sorti par la fenêtre du coté de soir et en defit une partie perca le mur de la nêffe du costté de midy traversa léglize et sortit par le mur du coté de Bise dérangea toutes les pierres du faite de la fleche du coté de soir cequi arriva a midy et demy heureusement il ne tua personne, il ny avoit pour lors a léglize que Pierre LAFONTAINE agé d'environ douze ans qui sonnoit, plusieurs personnes qui avoient été a l'eglize étoient sorti pour voir si la grêle qui avoit duré si longtems avoit fait beaucoup de mal quant a moy jétois a diner chez mon voisin DEXTRE curé de Bussières. Messieurs les forains et habitants se consultent pour seavoir aux depends de qui ce clocher sera racommodé. Ils craignent fort que cette réparation ne soit a leur charge, ledit clocher a été racommodé au moys d'octobre mil sept cens soixante et seize. Les réparations ont été finies le huit novembre suivant a la charge des forains et habitans. Les réparations du clocher on coutées avec celles de leglize six cent trente deux livres et les réparations de la cure mil cinquante sept livres quoyqu'on a rien fait aux toicts on diminua les tailles pendant 3 ans, de deux cent francs par ans.
Le 28 octobre 1768 jay recu de Maître BERRUYER receveur du chapitre de Saint Vincent de Macon vingts livres pour suplément de ma portion congrüe.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1770 Vareille 71800 Une année difficile
" Le 25 Aout de la présente année 1770, régnant Louis 15 ° le bien aimé, âgé de 60 ans, et sous lui, Louis Dauphin, son petit-fils âgé de 16 ans marié au mois de May … avec la fille de Marie-Thérèse, Reine de Hongrie et impératrice Douairière, âgée de 15 ans, siégeant à Rome Laurent Ganganelli sous le nom de Clément 14, âgé de 65ans. Etant évêque d'Autun Messire Yves Alexandre de Marboeuf âgé de 35 ans, et curé de Vareilles Maître François Joseph Gaillardet, âgé de 50 ans, les nommés Jean LATHUILLIERE âgé de 55 ans et Benoit JANILLON âgé de 36 ans, charpentiers demeurant en la dite paroisse de Vareilles, ayant entrepris de faire les réparations nécessaires au clocher, à l'église et à la cure de laquelle on a construit et agrandit le farnier, ont descendus du dit clocher le poulet et l'on reposés après avoir bus bouteille aux pieds d'ou ils ont jetté la bouteille et un godet dans le jardin de la cure qui ne seront pas récupérés.
La dite année 1770, au dir des Anciens de l'âge de 76 ans a été plus dure et plus dificile à passer que l'année 1709 dont on parlait encore avec chagrin. Les récoltes précédentes qui avaient été modiques, les charges et impôts multipliés, avaient mis les peuples dans la plus grande misère et ce qui les rendit encore
plus malheureux était la difficulté de trouver du grain pour son argent quoiqu'il ne fût pas si cher qu'en 1709. La mesure pesante 40 livres était vendue 8 livres/10 sols, le froment et le seigle 8 livres, le pain blanc chez le boulanger à valut 5 sols la livre et le second 4 sols, la viande 5 sols, le vin commun 10 sols
la bouteille. "
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Gilles DUCARRE .
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1771 Milly 71960
Année 1771: bénédiction d'une chapelle.
Le dimanche quatorze acril mil sept cent soixante et onze Messire GREUZE curé de Saint Sorlin benit une chapelle situé le long du grand chemin …. et proche la maison de Pierre DEJOUX tonnelier elle a été construite aux frais du Sieur CORTAMBERT directeur des ch…
Le 6 novembre 1771 jay recu de Maître BERRUYER thresorier du chapitre de Saint Vincent la somme de vingts livres pour suplément de ma portion congrüe de cette année je n'ay jamis vu le titre.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1772 Milly 71960
Année 1772: reconnaissance de dettes.
Les 24 & 25 avril 1772 :
Les bois communaux de la paroisse de Milly appellés en fraty ou aux enceins ont été mis en coupes reglés avec un canton de reserve le vingt quatre et vingt cinq avril 1772 par Messieurs G…ERS CHEVILLARD CAJON et BURLAT officiers de la maitrise de Macon ce bois doit annuellement au terrier de Berzé le Château tois sols huit deniers parins fort et cinq sols tournois il y a une reconnoissances des habitants de Milly faite le 25 juillet 1669 reçu CHEVILLARD notaire a Pierreclaux il y a environ sept cent coupées de bois.
En novembre 1772 :
J'ay recu au mois de novembre de Messieurs les chanoines de Saint Vincent 20 livres pour supplément de ma portion congrüe c'est pour laisser a mes sucesseurs une note parce que il ny a point de titre de cette portion congrüe ne l'ayant pas trouvé dans les papiers de la cure.
A la fin du registre de 1772 :
Jay vu par la declaration des revenus du benifuce cure de milly que Messire FENESTRE mon presecesseur a fait a lassemblé generalle du clergé le 4 janvier 17 ?? que la moitié des dixmes a été cedée aux curés dudit lieu pour leur tenir lieu de portion congrüe par un traité du vingt mars mil sept cent quatre reçu ROUX notaire royal et apostolique a Macon sans doute que le supplement de 20 livres que Messieurs de Saint Vincent me donnent annuellement y est contenu je ne lay point trouvé dans les titres de la cure.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1774 Milly 71960
Année 1774: la borne qui sépare les dixmes de Milly et Bussières.
Le 17 novembre 1774 recu de Messieurs de Saint Vincent 20 livres pour supplément de portion congrüe.
A la fin du registre de 1774 :
Il y a une borne au milieu du chemin tandant de la Rochette aux vercheres monet qui separe la dixme de Milly de celle de Bussierre du coté du matin ladite borne est a seizes toizes du bord de la fontaine de la Rochette il y a au milieu du meme chemin une autre borne en midy de la precedente qui separe la dixme de Milly de celle de Pierreclaux du coté de soir laquelle est eloignée de la première de neuf toises cinq pieds neuf pouces.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1774 Pierreclos 71960 Consentement au mariage par procuration
Par devant le notaire royal du baillage de Bresse soussigné et présent les témoins cy après nommés ce jour dix sept janvier avant midy de l'année mil sept cent soixante et quatorze a comparut Claude Denis BUSSOD habitant demeurant en la paroisse de Pressiat en Revermond diocèse de Saint Claude lequel ne pouvant se transporter à Pierreclaud en Maconnois pour authoriser BUSSOD son fils compagnon maréchal demeurant audit Pierreclaud a contracter mariage avec Catherine MEUNIER veuve de Philibert BUY de son vivant habitant audit Pierreclaud a ces effets et ayant pour agréable ledit futur mariage il donne par la présente plein et entier pouvoir à Barthélémy DELAYE maréchal taillendier demeurant à Pierreclaud en Maconnois de pour luy et a son nom authoriser son dit fils a passer contrat de mariage avec laditte MEUNIER et l'autoriser et apposer toutes conventions matrimonialles et donnations dont concendoit les futurs époux et aussy ledit procureur donnera son consentement et authorité au nom dudit BUSSOD a la célébration dudit futur mariage donnant ledit BUSSOD père tout pouvoir au Sieur Curé de Pierreclaud et toute autres quil a.… de celebrer ledit futur mariage tout aussy qu'il y étoit présent promettant ny jamais contrevenir directement ny indirectement approuvant et ratifiant ledit BUSSOD faira son fondé de pouvoir pour raison des présentes avec promesse de le relever, garantir et indemniser des pertes et de toutes avances ainsy fait stipuler et lu dans la maison de moy dit notaire en présence de Sieur François PIQUET praticien demeurant audit Pierreclaud
(suivent les signatures)
Nous Jean Baptiste Zacharie PARADI de RAIMON, Seigneur des Jonchets et autres lieux lieutenant général au baillage de Bresse au siège présidial de Bourg certiffions a tous ce qu'il appartiendra que le Sieur PIQUET qui a signé le présent extrait est réellement notaire royal reçu et immatriculé au greffe du baillage de Bresse a la résidence de Cuisiat que foy dois être ajoutée en tous les actes qu'il reçoit cette qualité tant en jugement qu'hors en témoin de quoy nous avons signés les présentes et fait apposer sur icelle de notre baillage a Bourg en notre étude le vingt et un janvier mil sept cent soixante et quatorze.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1774 Vareille 71800
" Que cette année a été une des plus fâcheuses en son commencement ainsi que la fin de 1773 ayant été trop
humide et son printemps avec son été trop chaud et son automne finissant trop froid ont occasionnés une
disette de tout fruit et jardinage qui a rendu les peuples aussi et même plus malheureux qu'en 1709.
Cette même année est mort le 10 May Louis 15° du nom appelé bien-aimé et luy a succédé Louis 16° du nom fils
du seigneur Dauphin. "
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Gilles DUCARRE .
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1775 Région de Donzy-le-National (Donzy-le-Royal) 71250 Les ravages d'un loup dans la région.
Au début du règne de Louis XVI, l'évèque de Mâcon délègua un médecin de Cluny, le sieur Blais, afin qu'il lui rendit compte des dommages extraordinaires causés par un loup enragé. « Il est inconcevable, écrira le médecin, combien cet animal a fait de ravages. Il a tenu dans l'espace de vingt quatre heures plus de 15 à 18 lieues; dans ce trajet il a attaqué, mordu ou dévoré plus de trente personnes et une quantité considérable d'animaux...»
Ce loup parut le 8 décembre 1775 dans un hameau de Donzy-le-Royal (aujourd'hui Donzy-le-National, où il mordit une femme et un jeune homme de dix-sept ans; puis dans un autre hameau, «il se jeta sur Jean Dovelot, paysan vigoureux âgé de quarante-cinq ans. Cet homme se battit longtemps avec cet animal, il le renversa plusieurs fois en appelant au secours, mais il était trop éloigné des maisons pour qu'on pût l'entendre, il perdit ses forces et succomba à la fureur de ce loup qui le dévisagea absolument; il lui arracha pour ainsi dire tout le nez et lui déchira affreusement toute la face depuis l'orbite jusqu'à la partie inférieure de la machoire.»
«Cet homme était si terriblement hideux que ses enfants n'osaient pas l'approcher, ils craignaient tous qu'il ne les dévorât. Ce malheureux fondait en larmes en leur demandant du secours: - ne craignez rien leur disait-il, et liez-moi si vous avez peur.»
Des scènes semblables se déroulèrent tout le long du chemin suivi par le loup, qui se dirigea ensuite vers la forêt de Frénille, les villages de Martray, Lournand, traversa durant la nuit la rivière de Grosne, désola le jour suivant les villages de Toury, Taizé, Confrançon, Cortevaix, Sailly, avant d'être enfin abattu près de Marizy. Toute cette journée on sonna le tocsin dans les villages et la bête fut poursuivie par des hommes armés de fusils qui la tuèrent dans une porcherie où elle était en train de dévorer une truie. On s'aperçut alors qu'il s'agissait d'un jeune loup d'environ dix-huit mois.
Le roi paye la moitié des dègâts
Après le passage de l'animal, une psychose de peur, une véritable panique s'empara des habitants. Ainsi à Confrançon, ou le loup mit en pièces la femme d'un nommé Barat. «Cet animal cruel, écrit Blais, lui a rongé toute la tête jusqu'aux dents, il lui a déchiré les seins, arraché les entrailles et trainé les boyaux à plus de quarante pas. Quel fut l'effroi des habitants lorsqu'ils trouvèrent les membres épars de cette femme, ils reculèrent tous d'horreur et se mirent à crier affreusement. Le mari fut obligé de venir lui-même et de ramasser avec une fourche les os et les restes affreux de la voracité de ce loup... M. le curè de Confrançon a pris tous les moyens possibles pour ramener ses paroissiens et calmer leurs craintes. Malgrès cela ils ne sortent qu'attroupés et armés.»
Le docteur, après la tragédie, prit les premières mesures et réunit à Cluny les victimes du loup, dans une maison qu'il avait loué exprès et transformée en hôpital. Parmi les malades, on remarquait «des domestiques renvoyés par leurs maîtres parce qu'ils avaient été mordus.» On appliqua à ces malheureux les remèdes de l'époque, mais tous, on s'en doute étaient illusoires, et à Cluny les malades mouraient les uns après les autres dans des accès d'une rage violente. Avec les victimes tuées par le loup lui-même, c'est une douzaine de personnes qui meurent, victimes d'un seul animal enragé.
Les dépenses engagées sont si lourdes que Louis XVI, prévenu par Turgot, s'engage à en payer la moitié. Pour le traitement et la nourriture des malades : 2406 livres, 425 sont payées comme indemnités aux paysans dont on dû abattre le bétail. Blais reçoit 600 livres pour ses soins et son chirurgien, qui a pansé les malades; 400 livres. La moitié de ces sommes sont réglées par le Trésor royal, comme en fait foi un extrait des registres du Conseil d'Etat du Roy à la date du 25 mars 1776. «Sa Majesté se décharge de la moitié des dépenses faites par les Etats de Bourgogne pour secourir les habitants mordus par un loup enragé en décembre 1775.»
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Texte extrait de la revue Historama de Octobre 1984 .
Texte déposé par Nadine Bretagnolle .
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1775 Vareille 71800
" Cette année a été sacré et couronné à Rheims Louis 16° notre très cher et bien aimé Roy âgé d'environ 22
ans, petit-fils de Louis 15° qui a régné 59ans, mort le 10 May âgé de 64 ans et quelques mois et fils du
défunt Louis Dauphin de France âgé d'environ 36 ans, mort au commencement de l'an 1766. "
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Gilles DUCARRE .
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1776 Frontenaud 71580 Tuées par un loup-cervier.
en 1776, mort de deux fillettes, Claudine PEHU (2 ans) le 28 août 1776, et de sa soeur,
Jeanne-Marie le 27 août 1776, toutes deux des suites des morsures à elles-infligées par un "loup-cervier"...
Source : Registres paroissiaux de Frontenaud (AD 71- 4E 209/4)
Texte déposé par Jean-Philippe HENRY
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1778 Pierreclos 71960
Bénédiction de l'église.
Leglize de Pierreclauxa été bénite le trente un may 1778 par monseigneur Gabriel François MOREAU eveque de macon qui y celebra la premiere messe
Texte extrait des registres Paroissiaux de Milly.
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1778 Vareille 71800
" L'an 1778 et à la fin du mois d'aoust, le …. Avec la poutre des cloches ont été faits et posés à neuf, par
Jean LATHUILLIERE,Etienne GRIZARD, Maitres charpentiers de cette paroisse, et avec leurs ouvriers Barthélemy
BOYET, et Claude Marie DELANGE … "
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Gilles DUCARRE .
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1779 Pierreclos 71960 Translation.
Le huit may mil sept cens septante neuf ont été exhumer les ossement de Monsieur de Pierreclau inhumés dans l'ancienne églize ont été transportés dans le caveau par ledit Seigneur construit pour sa sépulture et celle de sa famille en conséquence de la permission a luy accordée par Monseigneur l'Illustrissime et Révérendissime Evêque de Mâcon le quinze mars mil sept cent septente neuf en présence de mon dit Seigneur de Pierreclau et de Messieurs les curées dependant de ses terres soussignés dans la nouvelle églize.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1779 Clessé 71260
pour se conformer a l'ordonnances du recel de grossesse.
Inscrit en août 1779 :
Pardevant les notaires royaux à Mâcon soussignés fut présenté Marie GAGUIN fille majeure demeurante cy devant en qualité de domestique chez Benoit MONTAGNOUX, granger demeurant à Fleurville, paroisse de Vérizet et présentement en la paroisse de Clessé, ladite Marie GAGUIN fille de feu Laurent et Jeanne BURDEAU, laquelle GAGUIN de son gré à volonté pour se conformés aux ordonnances de sa majesté à déclaré être enceinte depuis environ cinq mois des œuvres dudit Benoit MONTAGNOUX, veuf de laquelle déclaration que ladite Marie GAGUIN affirme sincère et véritable sous son serment autel car requis, elle arcquis acte à nousd notaires que nous lui avons auctroyé pour servir er y alloir ce que de raison fait et passé audit Mâcon ez études avant midy le vingt huit janvier mil sept cent soixante dix neuf et aladite GAGUIN déclaré ne seavoir signer de ce enquis la minutes nottée à DESRAYAUD l'un des notaires soussignés controlé à Mâcon le vingt huit janvier de l'an mil sept cent soixante dix huit, reçu vingt deux sols.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1786 Saint Point 71630 Réception de sage femme.
En avril 1786 :
Dans la marge : Enregistrement du serment de Marie DECHISAUX, sage femme :
L'an mil sept cent quatre vingt six le trente d'avril Marie DECHISAUX femme de Claude Amédé CROZET habitant de Saint Point a été vue pour exerser l'office de sage femme et a fait serment entre mes mains suivant la formule préscrite dans le diocèse en foi de quoi j'ai signé le présent acte lesdits jour et an que dessus.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1788 Pierreclos 71960 Réception de sage femme.
6/04/1788
Françoise DESTHIEUX femme d'Antoine CHAVY, vigneron, a été reçue pour exercer l'office de sage femme et a fait serment entre mes mains suivant les formules prescrites dans ce diocèse en foi de quoy j'ai signé le présent acte les jours et an que dessus.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1788 Trambly 71520
Une dote payée par la fabrique ???
L'an 1788 le 4/02 nous soussigné curé Antoine LAFFAY (S) & Jean ROUX (S), fabricien habitants de ladite paroisse avont donné à Marie PHILIBERT femme de Benoid FRAND la somme de 60 livres fondées par Monsieur de FRANGY pour marier une fille de la paroisse à Trambly ce 4 février 1788.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1788 Lugny-lès-Mâcon 71260
Prestation de serment.
Le St jour de paques vingt trois mars mil sept cent quatre vingt huit, Jeanne Marie Colin femme de jacques large vigneron de cette paroisse a été reçue pour exercer loffice de sage femme & afait serment entre mes mains suivant la formule prescrite dans ce Dioceze. Enfoi de quoi jai signé lepresent acte lesdits jours et an que dessus. & le Tout en presence de messire Jean philipe Moiroud prêtre vicaire de cette paroisse de Mø Claude Mechior Esprit alabernarde notaire royal et procureur fiscal a lugny de Sieur claude antoine Martinet Mø En Chirurgie, de dame Jeanne amiel son Epouse, deMoiselle Reine Blanc femme de jean Vulcain Touts residant au Bourg de lugny qui ont accompagné la dite Colin au pied des autels a la prestation de son serment qui ont signé a lExeption de la sage femme qui a declaré ne le scavoir de ce Enquis
Martinet Alabernarde Moiroud reine blanc Maréchal Curé jeanne amiel martinet "
source :LUGNY GG 14 f ø 97 recto.
Texte déposé par Bernard Vulcain.
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1789 Bussières 71960
six semaines que nous avons un froid très rigoureux.
Le 15/01/1789:
Il y a plus de six semaines que nous avons un froid très rigoureux surtout depuis les quinze derniers jours on ne peut pas moudre, on sest servi cette derniere semaine des moulins a Bras, leau de la Saone est gelée, le Bois et le Blé son très cheres, l'année du bled le vend vingt Ecus et plus, et la farine manque il sest fait beaucoup daumone a Mâcon, la misere n'a pas été aussi grande quon la publ… dabord le degel n'est avoiré que le 12 janvier il ya environ que le Sieur Maillet de Berzé la Ville a desposé un de ses moulins a platre pour moudre du blé a 5tt par année, on espere que dans deux jours les moulins a eaux seront libres. Ce 15 janvier 1789 Destre curé
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1790 Saint Point 71630 retrait des registres des mains du curé.
Au début du registre de 1790 :
Nous sousignés avons retiré des mains de Monsieur le Curé de Saint Point les deux registres relatif à la contribution patriotique contenant douze feuillé chacun, plus des declartions du roi du six octobre mil sept cent quatre vingt neuf proclamation du roi du six octobre mil sept sept cent quatre vingt neuf plus proclamation du roi du quinze novembre mil sept sept cent quatre vingt neuf plus letres patentes du roi de dix neuf et vingt et un décembre mil sept sept cent quatre vingt neuf plus instruction publiée par ordre du roi relativement à la contribution patriotique du six octobre mil sept sept cent quatre vingt neuf plus état particulière du Maconnois contenant quatre feuillet plus état particulier du Maconnois contribution patriotique plus état particulier du Maconnois plus déclaration du roi neuf octobre mil sept sept cent quatre vingt neuf plus lestre patente du roi de l'assemblée nationale des vingt sept novembre mil sept sept cent quatre vingt neuf ; plus contribution patriotique décrétée par lasanblé national du seize août mil sept sept cent quatre vingt huit lesquels p….. (le reste, une ligne est effacé)
Signé : DELORME, greffier
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1790 Clessé 71260
bénédiction d'une croix avec les cérémonies accoutumées.
Le douze may mil sept cent quatre vingt dix d'après la permission de Monseigneur l'évèque accordée la veille par Messire ROLAND DE LA DUCRE, à été bénite avec les cérémonies accoutumées une croix elevée par Jean MICHEL, maréchal taillandier à Clessé et Jeanne MICHEL, femme de Joseph VASSEAU, habitant à Clessé, dans un lieu appelé le Carruge préceut territoire de cette paroisse.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1792 Saint Point 71630 Passation des registres.
Le vingt sept novembre de l'an mil sept cent quatre vingt douze, en premier de la République Française je soussigné Jean LACONDEMINE maire de la commune de Saint Point sur la réquisition de Benoit BLETON, procureur de Saint Point me suis transporté accompagné de Pierre DELORME secrétaire de la municipalité de Saint Point au presbytaire pour en execusion le la loie du vingt septembre de l'an mil sept cent quatre vingt douze clor et arreter les registres courants des baptèmes, mariages et sépultures soient enregistrés par un menbre de la municipalité jusqu'à la nomination prochaine d'un officier public qui seul en sera chargé à la forme de la loie ; le citoyen Vincent GREVILLON (à la fin de chaque acte de B M S le curé signe GENISSON) curé de la paroisse de Saint Point nous ayant présenter les dits registres que nous avons trouvés correctes, nous les avons clos et arrétés à Saint Point le jour et au que decu le dit curé en ayant demeuré de charge.
Texte extrait des registres Paroissiaux .
Texte déposé par Frédéric Tisserand .
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1912 Mâcon 71000 Charité Publique.
"A la mémoire d'un enfant inconnu trouvé mort sur la voie ferrée le 16 octobre 1912 - érigé par la Charité Publique"
sur une pierre tombale du cimetière de Mâcon.
Texte déposé par Laetitia Filippi.
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