BOUCHES-DU-RHONE







1646    Marseille  (13000)       Rachat d'un esclave marseillais.

6 mars 1646

Mathieu Boulle, marchand de la ville de Marseille, confesse avoir reçu la somme de 300 piastres, de 58 sols pièce, pour employer au rachat de Pierre Cristou, habitant dudit Marseille, esclave à Tripoli en Barbarie.


Texte déposé par Francis de Stordeur.

Cote : Archives départementales de l'Hérault, 2E 2-223
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1652    Marseille  (13000)       Quelle ambiance dans la famille !!!

13/12/1652 Ouverture du testament.

"Et quant à Guillaume Teisseire, son fils aîné, et de feue Catherine Campou, sa femme du 1er lit, attendu qu'il s'est marié contre sa volonté et consentement, et que, à cause de ce, il l'a menacé de le faire sauter en l'air avec un baril de poudre par dessous son lit, pour cette cause veut et entend [le testateur] que ledit Guillaume [...]". Il le deshérite, donc, et rappelle au passage "qu'il avait payé pour la libération de ce fils indigne alors qu'il était esclave à Tripoli, aux mains des Turcs".

Texte déposé par Roger Duranté.

Cote : 357 E 143 f° 1338
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1682    Lambesc  13410      16 ans, orpheline et abjuration volontaire !!!

L'an mil six cens huictante deux et le quatorze mars, marie Salenque âgée de seize à dix-sept ans fille de feu Jacques et d'Anne Clote hérétiques calvinistes du lieu de Mérindol (84) demeurant à présent dans la maison de noble marc Anthoine de Duranty seigneur de Bonrecueil a fait sans fraudes et sans dol mais volontairement, librement et publiquement abjuration de la religion prétendue réformée qu'elle avec ses parents professoit par devant et entre les mains de moy vicaire de cette paroisse de Lambesc a ce commis par monsieur le cardinal de Grimaldy Archevêque d'Aix promettant à l'advenir de professer jusques à la mort la religion catholique apostolique et romaine sous les peines portées par les sacres canons et odiets de sa majesté, présents messire laurens Viton, joseph roudeillat prêtres, nobles charles de Damian et monsieur constantin Aymar soubssignés outre le présent acte, il y en a un autre reçu par maitre Abel, notaire royal de cette ville".
Signé par Blanc, Vicaire


Source: BMS de Lambesc
Texte déposé par Alexandre Dumont-Castells
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1720    Lambesc  13410      Quand le curé joue les forces de l'ordre.

Le 09 février 1720, le curé de Lambesc, un de ses servants, un consul de la ville accompagné de son valet se rendent dans tous les cabarets de la ville pour constater que l’arrêté de sa majesté et du parlement, concernant la fermeture des cabarets après 21 heures lors des offices, est respecté.

Joseph BOREL, curé de Lambesc suivi de messire GASTAUD, du sieur Joseph ESPIGUE, consul, et de son valet de ville se rendent à la maison d’Honoré Chateauneuf, « maître-Charron », qui donne à boire et à manger sur le bruit qu’ils entendirent dans la maison.
Ils frappèrent à sa porte lequel était descendu après avoir refusé plusieurs fois aux instances qu’ils firent ; il ouvrît et, les ayant rencontré sur le seuil de sa porte, ils lui dire qu’il avait fait très mal de n’avoir pas obéi aux proclamations et inhibitions que les consuls avait fait faire à cri public au son de la trompette. Ils ont été insulté par la femme dudit Chateauneuf qui jetta sur eux du haut de la fenêtre de sa maison une grosse pierre qui faillit écraser d’un seul coup le curé et le valet de ville ; et non content de la docilité que ces derniers ont eu de ne pas porter plainte sur un fait cy aggravant. Ayant le dit Chateauneuf vu sieur Joseph Espigue un de ses consuls ce jourd’hui sur les 17 heures du côté de la Trinité (une des places du village) il serait venu à lui et l’aurait insulté en leur disant, entre autre, d’un ton menaçant si nous n’allions pas de nouveau faire la patrouille chez lui et que si sa femme nous avait tué ; il nous aurait mérité et leur ayant ensuite dit qu’il ne les reconnaissait pas pour consul et que nous estions vu brutal et plusieurs autres injures de cette espèce. Et non content de ce procédé injurieux, il serait encore revenu à la résidence, demi-heure après, en proférant à haute voix et d’un ton menaçant qu’il ne les reconnaissait pas pour consul et qu’il ne les craignait pas. Ses dernières insultes ayant été faites en présence de Joseph Richaud, de Pierre Cabrier (tailleur), Jean-Joseph Mattant, André Gros, du sieur Jean Granier etc. ont signé le présent P.V. avec eux. Pour supplier Monsieur l’Intendant de leur rendre justice sur l’insulte qu’ils ont reçu dans la fonction de leur charge.

source : Acte de délibérations de la ville de Lambesc, en date du 25/02/1720 ; Registre 129E Lambesc, II, 2
Texte déposé par Alexandre Dumont-Castells
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1738    Marseille  (13000)       Le texte intégral d'un serment de sage-femme.

"Je moy Anne Françoise Bachellet promet à dieu et à vous messieurs que je m'acquitteray le mieux que je pourray de la charge que j'entreprens d'assister les femmes dans leurs couches ; que j'apporteray tous mes soins pour empescher qu'il n'arrive aucun accident à la mère ou à l'enfant ; que je si je vois quelques dangers j'appelleray quelque personne expériementé en cette fonctione pour ne rien faire qu'avec son avis de mon secours ; que je n'useray point de superstition par parole par seigne (signe) ny autrement et que j'empescheray de tout mon pouvoir que l'on en use ; que je n'agiray point par vengence ou par mauvaise affection mais que com(m)e femme de bien , en vraie catholique je prouveray autant que je le pourrai le salut du corps de l'ame de la mère et de l'enfant ainsi dieu me soit en aide en foy de quoi avec tous signes, le ving mois de l'an que dessus (janvier 1738) et la dite Bachellet a fait sa marque "?" rependus ne savoir ecrire de ce par nous interpeller"

Texte déposé par Frédéric BELKIDAR-BELLAGAMBA.

Cote : le 20.01.1738 Marseille-paroisse de La Major GG475
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1748    Ventabren  13122      Description précise.

"L'An mil sept cent quarante huit et le 22 décembre on a trouvé dans le terroir de ce lieu de Ventabren quartier dit Malvala un homme assassiné paroissant agé de vingt cinq à vingt huit ans ayant les cheveux longs plats et roux de même que les sourcils et la barbe, la face ovale, d'une taille moyenne et revêtu d'un habit de cadis gris, ayant par dessous un corcet de cadis blanc, culotte blüe, des guetes de cadis roux, et suivant un bourdereau ou mémoire qu'on a trouvé dans un porte lettre qu'il avoit dans une de ses poches, il y a lieu de presumer qu'il s'appeloit Alexandre Garnier, et les formalités de justice en pareil cas requises ayant été observées par les officiers de justice de cedit lieu, nous curé soussigné avons été requis par ces mêmes officiers de luy accorder la sépulture ecclésiastique, à quoy ayant adhéré, ledit cadavre a été enseveli avec les cérémonies de l'église au cimetière de la paroisse aux présences de Sieur Antoine Giraud lieutenant de juge, de Sieur Claude Imbert consul et greffier de la juridiction, d'Honoré Floupin procureur juridictionnel, et de nous curé soussigné."
Rippert curé


Source: BMS VENTABREN (13)
Texte déposé par Laurence DORE
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1768    Marseille, paroisse St-Marcel  13000      "mort après une courte maladie qui l'avait surpris sur son chemin..."

"le 14 avril 1768 nous avons enseveli dans le cimetière un pauvre home, aagé d'environ trente-cinq ans, mort après une courte maladie qui l'avait surpris sur son chemin, et dont nous n'avons pu scavoir le nom ni le païs. témoins André Lieutaud et Léonard Réal qui ont dit ne scavoir écrire".

Source: Marseille, paroisse St-Marcel.
Texte déposé par Annette d'Amico
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1799    Lambesc  13410      Serments de prêtres.

Le 22 prairial an VI, Lazare Claude BOUCHARD et Jacques Joseph SEGUIN, ministres du culte catholique, ont prêté serment :

"Je jure haine à la royauté et à la monarchie : Je jure fidélité à la république et à la constitution de l'an 3".

Source : Archives de Lambesc (13), registre 129E, série P2.
Texte déposé par Alexandre Dumont-Castells
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1801    Lambesc  13410      Mort par la rigueur du froid.

" Du seizième jour du mois de nivose de lan dixieme de la republique francaise a six heures du soir par devant moi Joseph sabatier maire de la commune de lambesc et dans la maison commune est comparu le citoyen Jean Baptiste decanis berger de cette commune age de cinquante ans lequel ma declaré avoir trouvé un corps mort sur la plaine de berthoire et de suite aurions ordonné au juge de paix daler acceder sur le lieu accompagne du citoyen viton officier de santé et a son retour nous auroit remis son verbal daudit dont la teneur suit.
Lan dix de la republique francaise, une et indivisible et le seize nivose a sept heures du soir nous mathieu toche juge de paix du second arrondissement du canton de lambesc ensuite de la lettre du citoyen maire de la commune de lambesc en datte de cejourdhui a nous remise a six heures du soir par laquelle il nous invite a nous rendre de suite dans le bosquet de berthoire appartenant au cieur jean pierre Imbert accompagne d’un officier de santé pour constater le genre de mort d’un cadavre qui se trouve dans ledit bosquet, nous juge susdit accompagné de notre secretaire grefier et officier de santé des citoyens Sabatier maire de la commune de lambesc, francois aloué marechal de logis de la gendarmerie et Bodet gendarme de residence audit lambesc et a lindication du citoyen Jean Baptiste Decanis berger nous nous sommes transporté au bosquet du citoyen Jean pierre Imbert situé à la section F article 49 sur le terroir de la ville de lambesc ou étant arrivés aux consfins du susdit bosquet du coté du levant et au bort de la propriété de terre et vigne de jean pierre gillet aurions trouvés un cadavre étendu sur la nege tournant la face vert le ciel habillé d’un habit d’uniforme de drap bleu parement rouge bouton jaune portant a la legende republique francaise sans numerot, un pentalon toille de couton un corcet noir sans souliers aux pieds un mouchoir blanc au col, sans chapeau et à quelques distance du cadavre nous avons trouvés son chapeau qui etoit de cuir sans bouton, etant de la taille denviron un metre six cents cinquante deux milimetres agé d’environ trente a trente cinq ans cheveux barbe et sourcils noir nez gros visage long et brun, nous juge de paix susdits avons requis ledit viton oficier de santé de faire la visite a linstant dudit cadavre, aquoi procedant ledit viton nous a declaré l’avoir visité dans toutes les parties de son corps et ny avoir trouvé aucun
coups ny blessures et que la mort dudit cadavre avoit été aucasionnée par la rigueur du froid, nous juge susdit avons requis les gendarmes de visiter les poches de l’abillement du susdit cadavre pourvoir sil n’avoit point de papiers et dargent, les dits gendarmes après avoir fouillés dans toutes ses poches en ma presence ont declarés ne lui avoir trouves aucuns papiers ny argent, desquelles declarations il resulte que le dit cadavre est mort par la rigueur du froid en consequence et attendu que la cause de sa mort est connue et que toutes recherche a cet egard seroit inutile nous avons declaré que rien ne s’opposoit a ce que ledit corps fut inhumé suivant les formes ordinaires demain a deux heures après midy et ainsi que dessus a ete par nous procedé aupresent procès verbal pour servir et valoir a ce que de droit fait a lambesc dans notre maison dhabitation ledit jour mois et an que dessus.
Signe toche juge de paix, viton secretaire grefier et oficier de sante.
Ensuite de cette declaration et après mettre assuré de la verité des faits du susdit verbal daudit jay drese le present acte pour le constater et jay signe ledit decanis a dit ne le savoir

Sabatier maire


Source: BMS de Lambesc
Texte déposé par Alexandre Dumont-Castells
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1791    Ventabren  13122      Morte d' "une maladie de fécondité".

"Françoise Chave épouse de Joseph Roux agée de quarante ans est decedée dans la communion de l'église le vingt sept novembre mil sept cent nonante un, et elle a été ensevelie le même jour par ordre de Mr le maire et de Mes(sieurs) les officiers municipaux dans le cimetière, avant le temps prescrit par la loi, par la putréfaction qu'exhaloit le cadavre, occasionnée par une maladie de fécondité et attestée par Mr de Volx Mttre chirurgien de ce lieu, présents les soussignés."

Source: BMS de la paroisse de Ventabren.
Texte déposé par Laurence DORE
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1825    Aix en Provence  (13100)       La noyade du jeune Mille.

Le commissaire de police à Monsieur le Maire, chevalier de l'ordre royal de la Légion d'Honneur à Aix,


Monsieur le Maire,
J'ai l'honneur de vous informer que hier sur les onze heures du matin, on a retiré de la rivière de l'Arc, tout près du hameau des Milles, le cadavre d'un jeune enfant de 9 à 10 ans, que l'on a reconnu être celui de Joseph Mille.
Les renseignemens que nous avons pris sur ce malheureux événement nous ont fait connoitre que cet enfant s'étant baigné immédiatement après avoir déjeuné et a été surpris par l'eau et s'est noyé, faute de soin.
J'ai l'honneur d'être avec respect, Monsieur le Maire, votre très humble et très obéissant serviteur.
J. Fouquet


Sources : Archives communales d'Aix-en-Provence, I1-50, lettre manuscrite.

Document déposé par Jean Marie Desbois.

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1874    Aix en Provence  13100      Un vol à l'église.

(19 janvier 1874)

L'an mil huit cent, etc. (sic) Par devant nous, Hivert, Pierre-Antoine, commissaire de police de la ville d'Aix, etc. (sic) S'est présenté monsieur le Curé de l'église de Saint-Sauveur à Aix, lequel nous a déclaré qu'un vol de bijoux divers venait d'être commis à la niche du petit Jésus, dans la chapelle de Notre-Dame de l'Espérance, de ladite église. Nous nous sommes de suite transporté sur les lieux, après avoir fait prévenir monsieur le Procureur de la République et monsieur le Juge d'instruction qui s'y sont aussi rendus, et avons constaté ce qui suit :

La porte de l'église qui donne sur la place de l'Archevêché est seule ouverte et, près de cette porte, travaille une matelassière et sa petite fille, âgée de ans (sic). Pour arriver à la chapelle de l'Espérance, il faut traverser l'église. La niche du petit Jésus est adossée à l'un des murs de séparation de l'église et de la chapelle et vers le milieu de ladite chapelle. La porte vitrée de cette niche est entrouverte et ne porte aucune trace d'effraction ; elle s'ouvre à l'aide d'une clé non forée, semblable à celle d'une pendule.
Cette niche, qui est toujours fermée à clé, a été trouvée ouverte à deux heures après midi par les filles congréganistes suivantes : Marie Guirand, âgée de 23 ans, demeurant rue de la Grande Horloge, n°29; Elisabeth Bertrand, âgée de 32 ans, demeurant rue Notre-Dame, n°13; et plusieurs de leurs camarades qui sont présentes. la première des sus-nommées affirme avoir constaté qu'à une heure et demie, la niche était encore fermée, d'où il résulte que le vol a été commis entre une heure et demie et deux heures de l'après-midi. Elles ajoutent que les objets volés sont les suivants qui se trouvaient attachés à un ruban bleu moiré de 50 centimètres de longueur sur dix centimètres de largeur;

1) une trentaine de bagues en or, deux avec petites pierres rouges; plusieurs ont sur le chaton l'inscription suivante: "La Foi, l'Espérance, la Charité";
2) des pendants d'oreille en or, dont une paire avec des raies vertes;
3) plusieurs petites croix, dites jeannettes;
4) un grand fermoir à forme carrée.
Ces objets sont évalués à la somme d'environ cinq cents francs.

La nommée Béchet, Thérésine, demeurant rue du Puits Neuf, n°48, matelassière qui travaillait à la porte de l'église et sa fille, nous ont déclaré que, vers une heure et demie, elles ont vu un individu proprement vêtu, âgé d'environ 35 ans, assez grand, teint rouge, cheveux et barbe roussâtres, portant favoris et moustaches, chapeau rond, noir ou gris, avec un crêpe, veste foncée à peluche, pantalon en velours tirant sur le noir, cravate rouge, pénétrer dans l'église et en ressortir avec une certaine précipitation environ un quart d'heure après, se dirigeant du côté de l'Hôtel de Ville. Elles affirment que, de une heure et demie à deux heures, il n'est entré ou sorti de l'église que cet individu.

Le sieur Truphème, Pierre, bedeau de l'église de Saint-Sauveur, dit que vers une heure et demie, au moment où il terminait le balayage de l'église, il a vu entrer un individu répondant au signalement ci-dessus, mais qui ne portait que la moustache, portant à la main un chapeau gris, avec un crêpe, dont la garniture intérieure était rouge. Il est sorti lui-même de l'église à ce moment et il ne s'y trouvait personne autre que cet individu qu'il reconnaîtrait s'il le voyait.

A la suite de ces déclarations, nous nous sommes livré à des investigations qui, jusqu'à ce jour, sont restées infructueuses.
Fait et clos à Aix le 23 janvier 1874.

Sources : Archives communales, cote I1, art. 16, n°66
Texte déposé par Jean Marie Desbois
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1874    Aix en Provence  13100      Déjà l'on parlait de faux passeports...

(20 janvier 1874)

L'an mil huit cent, etc. (sic) Par devant nous Hivert, Pierre-Antoine, commissaire de police de la ville d'Aix, etc. (sic) A été amené par l'agent Louvière, un individu qu'il a trouvé se promenant sur le Cours, muni d'un passeport dont il n'a pu dire le nom du titulaire, et s'obstinant à cacher le sien qu'il disait ne pas se rappeler. Cet individu, interrogé par nous, a répondu ce qui suit:
"Je me nomme Blanc, Alexandre, âgé de 38 ans, né à Perresque, canton de Saint-André (Basses-Alpes), fils de Jean-Baptiste et de Cécile Josserand, ouvrier cordonnier, sans domicile fixe.
"J'ai travaillé en dernier lieu pendant deux mois à Entrevaux (Basses-Alpes), d'où je suis parti il y a huit à dix jours pour Cannes. De Cannes, où je n'ai pas trouvé de travail, je suis allé successivement à Toulon et à Marseille et je suis arrivé à Aix aujourd'hui, peu de temps avant mon arrestation. J'ai subi deux condamnations, l'une pour vagabondage et l'autre pour blessures par imprudence. "Le passeport dont je me suis servi et que j'ai représenté à l'agent qui m'a arrêté m'a été donné à Cannes par un Italien, cocher sans emploi, qui en possédait deux et auquel j'ai payé à souper. Le maire de mon pays m'avait refusé des papiers à mon départ.
"Je n'ai refusé de dire mon nom à l'agent que parce que, ne sachant ni lire ni écrire et ne me rappelant pas le nom qui figurait dans le passeport, je ne voulais pas me compromettre."

Le sieur Blanc se trouvant en état de vagabondage et ayant fait usage d'un faux passeport périmé, nous l'avons fait conduire devant M. le Procureur de la République qui l'a fait écrouer à la maison d'arrêt. Fait à Aix, etc. (sic)

Sources : Archives communales, cote I1, art. 16, n°64
Texte déposé par Jean Marie Desbois
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1874    Aix en Provence  13100      Décès par la foudre

(26 avril 1874)

L'an mil huit cent, etc. (sic) Nous, Antoine Benoît, commissaire central de la ville d'Aix, etc. (sic) Etat informé qu'une femme avait été trouvée morte sur un chemin public au quartier de Célony, terroir d'Aix, et qu'on attribuait cette mort à la foudre, nous nous sommes transporté sur les lieux avec M. le docteur Rimbaud, requis par nous, à l'effet d'examiner le cadavre de cette femme et de déterminer les causes du décès.

Arrivés à l'auberge Castagnon, sur la route d'Avignon, commune d'Aix, nous avons trouvé couché dans un cercueil le cadavre de la femme Avon, Jean Antoine, née Carbonnel, Marie Rosalie Suzanne, âgée de 40 ans.
M. le docteur Rimbaud a, en notre présence et sur notre invitation, examiné le cadavre et nous a déclaré que, en effet, cette femme avait été atteinte par la foudre, qu'elle avait le côté droit de la face et la partie antérieure côté droit de la poitrine brûlés, que la peau était parcheminée et qu'il se réservait de donner de plus amples détails dans un rapport qu'il nous remettrait. Nous avons ensuite examiné les vêtements que portait cette malheureuse femme et nousa vons constaté plusieurs traces de brûlures.

Et, attendu que cette mort est toute accidentelle, avons permis l'inhumation du corps de la femme Avon et avons de tout ce que dessus dressé le présent procès-verbal.
Fait à Aix, etc.

Sources : Archives communales, cote I1, art. 16, n°163
Texte déposé par Jean Marie Desbois
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